Rencontre avec 3 créateurs de contenu dans le monde du vélo de montagne : Phil Kmetz, Sandy Gra...
Texte par Marie-Christine Daignault | Photos par Danielle Dubois
Au tournant des années 2000, Danielle Dubois découvre le vélo de montagne. C’est l’époque des hardtails, avec des roues 26 pouces et un guidon vraiment pas large! Sportive, randonneuse aguerrie et globetrotteuse, elle a un coup de cœur pour ce sport « de fou ». Depuis, elle parcourt le monde… pour faire du vélo.
« J’ai eu un coup de cœur pour le plein-air à 14 ans lors d’un voyage familial en Suisse. Quand j’ai vu les Alpes, ça été clair pour moi : je ne monterai jamais une montagne en téléphérique! », raconte Danielle.
Le déclic est tellement fort, qu’à son retour au Québec naît une véritable passion qui la suivra tout le reste de sa vie. « Jusqu’à l’âge de 25 ans, j’ai littéralement exploré le monde à travers les montagnes et mes bottes de marche! »
« Chez moi, il y avait le Grand défi de Victoriaville. À l’époque, c’est un pentathlon en patin à roues alignées, escalade, course en sentier, kayak et vélo de montagne. J’y ai participé plusieurs fois en équipe, un jour j’ai eu le goût de le faire seule. Pour ça, je devais m’acheter un vélo de montagne. »
Danielle n’y connaît pas grand-chose et ne sait pas trop à quoi s’attendre, mais se rappelle très bien des propos du vendeur quand elle se pointe à la boutique de vélo près de chez elle : « Un Giant, 800$ et tu vas avoir des clips en plus ». Danielle rigole en y repensant et souligne que c’était juste parfait pour commencer.
« Les premières sorties en sentier, je trouvais ça dur et je marchais toutes les sections techniques! Dans le temps, il y avait peut-être 3 ou 4 filles dans ma région qui faisaient du vélo de montagne. Elles m’ont donné des conseils et j’ai appris du mieux que j’ai pu. »
— Danielle Dubois
DU MONT ARTABASKA AU MONT-SAINTE-ANNE
Elle, qui n’a jamais fait de vélo de montagne, s’entraîne sans trop savoir quoi et comment faire. À cette première expérience, elle termine le pentathlon avec une 3e place chez les femmes et une nouvelle passion pour le MTB.
Début 2000, il y a très peu de sentiers dédié au vélo de montagne. « On allait surtout au Mont-Sainte-Anne, c’était plein de racines et de roches partout. Pendant 2 ans, elle se promène et peaufine son style : grimpeuse, elle aime les racines, les petits sentiers étroits et les virages serrés.
Curieuse de découvrir le Québec à vélo, Danielle se met à participer à des raids. Jusqu’au jour où elle se fait demander : «Toi qui es aussi passionnée, tu dois sans doute connaître Moab?»
Quelques recherches sur Internet lui suffisent pour comprendre que c’est une destination incontournable, prisée par les cyclistes de montagne de partout dans le monde. « J’ai eu une révélation : on peut voyager à travers le vélo de montagne.
« J’ai tellement fait de cross-country que je suis encore aujourd'hui une vraie old-school girl. Je m’adapte super bien aux nouvelles pistes plus roulantes, mais j’adore me retrouver dans un sentier compliqué avec des racines glissantes.»
— Danielle Dubois
DÉCOUVRIR LE MONDE EN MTB: DES ÉTATS-UNIS À L’ITALIE
À 29 ans, après 40 heures d’auto, Danielle arrive au Colorado où elle explore pendant 3 semaines des kilomètres de sentiers tous plus épiques les uns que les autres. Je n’ai plus jamais ressorti mes bottes de rando! »
Au retour de ce voyage, une chose est certaine : elle voyagera désormais pour nourrir sa passion. Chaque année, elle découvre une nouvelle destination. « J’ai voyagé le monde, mais les États-Unis restent sa destination coup de cœur. Le désert de Sedona et Deer Valley offrent vraiment le genre de sentiers que j’aime rouler », souligne-t-elle.
QUAND PASSION ET PROFESSION NE FONT QU’UN
Nutritionniste, sa passion pour le plein air a aussi influencé son parcours professionnel. Comme elle le souligne si bien, la nourriture est aussi importante que l‘entrainement!
« J’aime cuisiner, j’aime bien manger et je trouve essentiel de fournir le meilleur à notre corps quand on s’entraine. C’est pour ça que j’ai fondé Zenit Nutrition en avril dernier. Je trouvais que les gels énergétiques et les barres offerts sur le marché étaient hyper-transformés et pas particulièrement bon pour nous, les athlètes. En proposant des collations pour sportifs avec une texture et un goût maison, sans agent de conservation ou de texturation. Je veux aider les sportifs à bien se nourrir même s’ils manquent de temps », explique Danielle.
C’est donc à titre de globetrotteuse et nutritionniste que Danielle a choisi de joindre les rangs de nos collaborateurs bénévoles. En plus d’aider les adeptes de vélos de montagne du Québec à avoir de saines habitudes alimentaires pour mieux pratiquer leur sport, elle souhaite partager ses destinations coups de cœur dans le monde entier!
Des contenus passionnants à lire bientôt dans nos environnements :-)
Bonjour c’est plus un commentaire qu’une question. Êtes-vous en lien avec des groupes organisés qui font des voyages de vélo de montagne soit en Utah ou en Colombie Britannique. Si oui, je serais intéressé à en faire partie. J’ai 65 ansEn bonne forme et je suis le calibre intermédiaire avancé. Merci à l’avance. Gilles
Bonjour Gilles, non malheureusement, nous n’avons pas de recommandations particulières à vous offrir. – Marie-Christine