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SOURCE: Marin Wildside Enduro
Excitée, mais terrifiée. Peur de ne pas être à la hauteur. Craintive devant l’inconnu. Incertaine d'être à ma place. Je savais bien, au fond de moi-même, que ça allait bien aller… Tu y songes, mais tu n’oses pas ? Je connais ce sentiment! Voici mon histoire.
Avant de m’inscrire au Wildside Enduro, je n’avais pas tant d'expérience de course. Je n’avais ni l’ambition de battre le chronomètre, ni d'arriver la première. Qu’est-ce que je faisais là alors, te demandes-tu peut-être ?
Lorsque mon copain s’est inscrit à une course au Mont Lac Vert, je me suis dit que je pourrais l’accompagner et rouler là, sans faire la course. Quand j’ai su que le réseau allait être fermé le dimanche pour la course, je me suis dit: « Pas question que je manque une journée de vélo! » Et la seule façon pour que je puisse rouler le dimanche, c'était de m’inscrire !
Je l’ai fait. Avec une seule idée en tête: vivre une belle expérience. Je te partage mes constats, si jamais ça peut t’inspirer à te lancer.
Bon, une fois inscrite, j’étais stressée! Les stages (les pistes à faire durant la course) sont dévoilés le samedi matin seulement. Mon copain et ses amis, inscrits dans la catégorie Élite, étaient pas mal plus crinqués que moi. Je me suis vite rendue compte que leur état d'esprit - de compétition - était bien différent du mien. Ils avaient beaucoup plus de stages à faire que moi et des parcours plus difficiles.
On se rappelle que j’étais là pour faire du vélo, m'amuser et découvrir une nouvelle montagne. Puisque je ne connaissais encore personne, je suis partie seule faire la reconnaissance de mon parcours…
Ça n’a pas été bien long que je suis tombée sur une gang de filles de Bromont pleines d’énergie, hyper accueillantes.
Le matin de la course, lors de la rencontre des coureurs, une fille que je connaissais de vue m’a demandée si j’étais seule. « Oui, seule et stressée! », j’ai répondu! Mes amis dans la catégorie Élite étaient partie une heure plus tôt que moi. Elle m’a gentiment demandé si je voulais me joindre à eux pour la journée! «Ahhhhh ! Fiouuuuuu! Oui, merci, merci, merci! »
J’ai désormais des ami(e) aux 4 coins du Québec et je ne suis plus jamais seule les fins de semaine de course pour explorer faire la reconnaissance du terrain.
C’est comme un tout-inclus! Le parcours est tout tracé à l’avance pour toi! Pas besoin de te casser la tête sur quelle piste tu fais et ou tu passes pour remonter, tout est indiqué, signalé et ce, dans l’ordre que tu dois le faire.
Le samedi avant la course sert à la reconnaissance de terrain. Personne ne fait la course à l’aveuglette! C’est une belle journée de vélo avec des amies durant laquelle tu observes le terrain, tu analyses les lignes ou tu repasses des sections où tu es moins certaine.
Dans mon cas... durant la nuit de samedi à dimanche, il a plu sans bon sens. J’avais fait la reconnaissance de terrain au soleil, dans un terrain sec plein de roches et de racines. « C’est pas la même game quand il y a eu un déluge», que je me suis dit un peu paniquée. Mais bon, c’est la même chose pour tout le monde!
Ce type d'événement est aussi une belle occasion d’apprendre à gérer son stress et son énergie et mieux gérer son alimentation avant, pendant et après une sortie. J’ai même appris à faire un choix de pneu avant la course !
Rouler sur un terrain détrempé m’a donné de la confiance et m’a amené à développer de nouvelles techniques et habiletés à vélo.
J’ai même trouvé comment me faire une recharge de courage! Parce que oui, j’étais stressée, même si je me disais que je le faisais juste pour le fun.
Une fois ma première montée terminée, un responsable avec un chronomètre me demande si je suis prête. Je le suis! C’est habituellement 30 secondes entre chaque coureur. Mais sache que tu peux demander un peu plus si tu penses aller plus vite que la personne qui part avant toi.
J’étais dans un état d’esprit « concentré ». J’essayais de contrôler ma respiration et je me disais sans cesse : « Arrête d'être crispée, soit smooth sur ton vélo, tu es là pour le fun, amuse-toi!»
Il y a des gens qui t’encouragent près de la piste. C’est hyper motivant et ça aide à donner 3 ou 4 coups de pédales de plus, même si tu ne t’en sens plus capable!
Puis il y a les «nouveaux» amis qui attendent après chaque stage pour se diriger vers le prochain, ensemble, tout en se racontant nos descentes.
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