Texte par Marie-Christine Daignault

VÉLO DE MONTAGNE : 3 EXERCICES À PRATIQUER EN PUMPTRACK

Améliorer sa technique dans un environnement sécuritaire


Avril, c’est un mois bien ennuyant pour les cyclistes de montagne du Québec ! Par chance, les pumptracks dégèlent plus vite que les sentiers et, avec la popularité grandissante des pistes à vagues, facile d’en trouver une près de chez soi!


En BMX, en vélo de dirt jump/slopestyle ou de montagne, les concepts sont les mêmes. Mais sur un pumptrack (asphalté de surcroit), plus le vélo sera rigide, plus ce sera facile de ressentir les effets des techniques.

Tu roules en vélo de montagne ? On ne recommande pas de bloquer les suspensions. Si ton objectif est de te pratiquer en vue de tes sorties en sentiers, utilise ton vélo comme tu le fais normalement.

Voici 3 exercices de perfectionnement faciles à pratiquer en pumptrack et qui te seront très utiles en sentiers.

1_ APPRENDRE À RELAXER LE CORPS

Le pumptrack est le lieu par excellence pour apprendre à être «moins raide» sur son vélo. Le but est d’utiliser le terrain au lieu de le subir. Pour cela, tu dis permettre à tes bras et tes jambes d’agir comme une suspension.

La position à travailler:

  • Poids centré au-dessus des pédales.
  • Genoux et coudes flexibles.
  • Les épaules droites et la tête haute et stable.
  • Le dos droit de la nuque aux fesses (attention au dos rond ou fesses sorties).
  • Les mains détendues sur les poignées (pas de jointures blanches!).

Il est toujours préférable de travailler une partie du corps à la fois jusqu'à ce que ça devienne un automatisme. Lorsque maitrisé, on passe au point suivant.  En les "accumulant" ainsi, ce sera plus simple d'éventuellement tout mixer ensemble de façon harmonieuse et, ultimement, être vraiment relax!

CONSEIL DE PRO
Filmes-toi ! Assure-toi que seuls les bras et les jambes fléchissent alors que le vélo monte et descend les bosses. Le reste du corps reste stable : la stabilité de la tête est un bon indice à observer.

2_ UTILISER LES PRESSIONS (PASSIVE ET ACTIVE)

Sur un pumptrack, on cherche à générer de la vitesse et la façon d’y arriver, c’est de comprendre le pompage.

La pression passive est l'énergie qui vient du terrain. En montant une bosse : on absorbe l’énergie du terrain en laissant monter le vélo sous notre corps, en pliant les coudes et les genoux. On ne résiste pas à la pression imposée par le terrain, on se fait léger.

La presse active est l'énergie qui vient du cycliste. En descendant une bosse : on donne de l'énergie au vélo en poussant avec les bras et les jambes pour qu’il reste collé parfaitement au sol. On génère de la pression, on se fait lourd.

La compréhension de ces mouvements du corps est le point de départ pour apprendre à bien sauter.

CONSEIL DE PRO 
Tu dois sentir l’allègement lorsque tu montes les bosses, puis le poids lorsque tu les descends. C’est ainsi qu’on génère la fluidité et l'accélération.

3_ INVERSER LE PIED DOMINANT

On dit toujours de garder le pied dominant en avant. Ce qui est bien normal puisqu’il est plus fort. Mais en sentier, on le sait, tout ne se passe pas toujours comme on veut et il est possible d’arriver dans un obstacle avec le « mauvais pied » à l’avant.

Le pumptrack est sans aucun doute le lieu le plus sécuritaire pour pratiquer et développer les réflexes de son pied « faible ». Ce que tu fais facilement avec ton pied dominant, pratique-le en inversant les pieds jusqu’à ce que tu te sentes presque aussi à l’aise. Voilà une force qui t’aidera dans bien des situations sur le terrain.

Bonne pratique!

Pour aller plus loin, voici les conseils de pro de Félix Maltais.

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