Les Sentiers du Portage visent à accorder des sentiers d’une qualité hors norme à un décor à co...
Les amateurs de descentes roulantes seront ravis de dévaler le Massif de Charlevoix. Pour une première saison, le centre a développé avec brio un réseau qui plaira autant aux familles qu'aux amoureux de vitesse et de virages. «Du fun brut», c’est vraiment ce qui vous attend là.
Ouvert officiellement depuis le 19 juin 2021, le Massif se distingue d'abord par sa vue incroyable sur le fleuve et l'Isle-aux-Coudres et ses longues, très longes, descentes.
C’est bien le seul endroit connu où l'on doit prendre des pauses non pas en montée, mais en descente! Les cuisses qui chauffent, les doigts crispés, mais toujours un grand sourire aux lèvres!
Il faut souligner qu’après 4 pistes, nous avions déjà cumulé plus de 35 km en descente seulement. En cela, le Massif est une expérience unique en son genre et un incontournable au Québec.
La vue est tout simplement époustouflante, notamment dans la superbe Histoire sans fin qui, comme son nom l'indique, ne semble jamais se terminer.
Descente #1 (vertes) : Easy-Rider, 6pack, Roulé suisse et Basilic.
Descente #2 (vertes et bleues): Easy-Rider, Traversier, Histoire sans fin (dernière partie), Basilic
Descente #3 (vertes et bleues): Bus jaune (montée), Histoire sans fin (complète avec son spot à photo), Basilic
Descente #4 (vertes, bleues et noires): Easy-Rider, Traversier, Patte d’ours, Piège de r’nard à Ours, Whipette, Tite chèvre, Basilic.
Le départ de la plupart des pistes se fait du haut de la montagne, au chalet principal à l'exception de Bus jaune, une montée de 1 km qui rejoint le début de la fabuleuse Histoire sans fin. De la base, la remontée se fait en chaises ou en gondoles jusqu’au sommet. Il n'est pas permis de remonter en vélo.
À ma grande surprise, je n’ai pas attendu une seule fois durant les 2 jours où j’y ai roulé malgré l'achalandage.
Si la majorité des pistes sont classées «vertes» ou «bleues», il est plutôt difficile de différencier leur réel niveau de difficulté respectif.
Largement travaillés, les sentiers sont déjà bien durcis, les virages qui s'enchainent les uns après les autres ne sont généralement pas très hauts, mais bien construits. Il y a peu de variété dans le terrain, ce qui aide à pratiquer ses habiletés en virage ou en freinage ou simplement rouler sans trop de stress.
Quatre courts sentiers classés noirs ajoutent un petit peu plus de variétés et de défis. Nous les avons tous faits, sauf Tortillard qui est une montée. Plus naturels, ces sentiers "difficiles" sont pimentés de petits sauts et drops et quelques berms beaucoup plus hauts. La partie la plus difficile est la jonction entre Whipette et Tite chèvre, un passage très sablonneux où il y a peu, voire pas, d’adhérence, surtout par temps sec. Attention de ne pas arriver là à vitesse grand V, les risques de dérapage sont bien présents.
Ici aussi, le niveau de difficulté ne représente pas ce que l'on retrouve ailleurs dans la région de Québec. Cela dit, ce sont clairement les pistes les plus avancées parmi les 12 aménagées au Massif.
Si le centre vise une clientèle plus intermédiaire, les avancés sauront aussi y trouver leur plaisir. Le plus grand enjeu est certainement : la cohabitation entre les cyclistes. Avec un si beau terrain de jeu, il est facile d’obtenir des pics de vitesse de 40 à 50 km/h.
Il faut toujours garder à l’esprit que nous ne sommes pas seuls en piste. Après tout, ce sont des sentiers classés débutants et intermédiaires et la priorité est au cycliste qui se trouve devant. Le respect et la courtoisie sont de mise pour un maximum de sécurité.
Avec beaucoup de vitesse, une verte peut facilement devenir une noire. Sans compter que l'aménagement très sinueux des sentiers limite l'anticipation de ce qui s'en vient. Il est facile, à grande vitesse, de se faire surprendre par des gens immobilisés ou plus lents à la sortie d'un virage.
Les cyclistes rapides doivent redoubler de prudence et bien choisir les endroits pour accélérer. Un bon contrôle de son freinage et une capacité rapide d'analyse de terrain sont nécessaires. Ce n’est plus le temps d’admirer le paysage, au risque de se faire éjecter d’un virage (qui, doit-on le rappeler, ne sont pas très hauts). Sans compter que certaines sections surprennent avec des arbres en bordure de piste ou des fossés peu invitants qui apparaissent ici et là sur le parcours.
De la base, la remontée se fait en chaises ou en gondoles jusqu’au sommet. À ma grande surprise, je n’ai pas attendu une seule fois durant les 2 jours où j’y ai roulé malgré l'achalandage.
Certains amateurs seront peut-être déçus de finir la descente dans un sentier classé débutant, mais attention! La Basilic est un vrai petit bijou. La finale est juste parfaite avec ses sauts et ses berms magnifiquement bien placés. Sans contredit une séquence de woohooo! et hiiiiiihaaaaa! à chaque descente. Le matériel utilisé pour aménager ce sentier est dur comme du béton. Extrêmement roulant, ici aussi, avec la vitesse, ouf!, facile de faire une sortie de piste!
À cela s'ajoute l'effet «goulot d'étranglement» - tous les cyclistes aboutissent dans la Basilic - ce qui rend le partage du sentier plus difficile. La prudence est de mise, surtout pour les plus rapides qui souhaitent profiter de cette fabuleuse «piste de course».
Depuis août 2021, Gros Boeuf est une alternative pour les cyclistes expérimentés. Double noire, la piste natruelle offre un enchaînement de dalles de roches et de section loamy dans une pente abrupte. Un sentier qui ne ressemble à rien d'autres au Massif. Elle se prend à partir de Basilic et se termine dans une pente de ski, d'où l'on retourne dans la Basilic jusqu'à la base.
Découvrir les nouveautés prévues en 2022 au Massif de Charlevoix
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