Il est primordial d’adopter des mesures de prévention afin de minimiser les risques d’embrouilles durant le voyage. C’est ce que je fais en rédigeant mon plan de gestion de risque lors de ma préparation.
En élaborant ce plan, je réponds aux questions suivantes:
Un exemple bien simple : le bris mécanique
Ce que je fais pour le prévenir : faire une bonne mise au point de son vélo avant de partir, être attentif aux sons anormaux de mon vélo durant le voyage, bien l’entretenir durant le séjour (huiler la chaîne et gonfler les pneus régulièrement, le nettoyer s’il est très sale).
Ce que je fais si cela arrive: réparer son vélo, car j’ai prévu une trousse de réparation complète adaptée à mon vélo et j’ai appris à réparer moi-même les problèmes les plus fréquents sur mon vélo. Si le problème est trop sérieux pour que je le répare, je tente une réparation temporaire (du ruban à conduit, des attaches rapides et du fil de laiton peuvent aider ici!) et je me rends au magasin de vélo le plus proche, que j’ai déjà identifié avant de partir en voyage.
On répète cet exercice pour tous les risques que l’on anticipe et on s’assure d’être bien préparé à toutes ces éventualités. Cette démarche peut sembler fastidieuse au début, mais devient naturelle après quelques voyages.
Prendre le temps de repérer les boutiques de vélos, les CLSC et hôpitaux et les autres services essentiels avant de partir peut nous sauver bien des ennuis durant notre circuit. Durant ce processus, identifier les aspects qu’il reste à améliorer avant d’être aussi autonome que souhaité.
Peut-être qu’une formation en mécanique t’aiderait à être plus confiant pour les réparations de ton vélo? Ou peut-être que c’est plutôt un cours de premiers soins qui te permettrait d’être plus en confiance pour tous les aspects santé lors de vos aventures?
En prenant le temps de bien réfléchir au plan de gestion de risques, tu seras, hors de tout doute, capable de :
Ton niveau d’autonomie sera bonifié, de même que ta confiance personnelle!