INITIER SON ENFANT AU VÉLO DE MONTAGNE

Les meilleurs trucs de mamans


Pour éviter les mauvaises expériences (et peut-être quelques crisettes), je te propose quelques apprentissages que j'ai faits en initiant mon garçon de 5 ans. En prime, des conseils de Marie-Ève Coutu, maman et entraineure auprès des enfants au centre Empire 47.


De quoi avoir des bases solides pour mettre toutes les chances de ton côté pour donner la piqûre à junior!

1. CULTIVER LE PLAISIR

L’enfant doit sentir que c’est pour le plaisir de rouler en famille qu’il s’en va en vélo et non sentir qu’il doit performer. Comment faire ça? En jouant : apporter des petites collations, arrêter se reposer à un endroit où il peut courir et s’amuser, le laisser être le guide du jour, chanter en roulant, faire des chasses aux trésors ou des courses à «obstacles».

Il faut être prête à s'amuser pour que notre enfant aime ça! Découvre 5 jeux à faire avec ton enfant.

Conseil de l'entraineure : Prendre un cours pour commencer avec une personne moins familière que les parents évite des conflits, aide à la progression et à la confiance en soi. Souvent je dis aux jeunes : «tu vas pouvoir montrer ça à tes parents et ils en sont très fiers.»

2. LE LAISSER «CHOISIR» SON VÉLO

Un point qui s’avère avantageux… Si ton enfant refuse de déjeuner dans une assiette «pas de la bonne couleur», imagine ce qu’il peut te faire endurer s’il y a quelque chose qui lui déplait sur son vélo!

Lui faire prendre part au choix final de sa monture aide à mettre les chances de son côté. Simple, mais plutôt efficace.

Conseil de l'entraineure : choisir un vélo adapté pour la montagne (les suspensions ne sont pas nécessaires en bas âge), léger (ne doit pas être plus pesant que l'enfant), adapté à son niveau et à sa progression (vélo d'équilibre ou vélo à 2 roues) et de la bonne grandeur (ni trop petit, ni trop grand même s'ils grandissent vite.)

3. BIEN S’ÉQUIPER

C’est un enfant. Il ne fait pas du vélo depuis longtemps. Les racines et les roches, pour lui, c’est un degré de difficulté assez important. Tu sais qu’il va tomber. L’important est qu’il veuille se relever. Pour cela, il doit avoir l’équipement qui va aider à limiter les dommages en cas de chute.

  • Casque : vérifier qu’il soit spécialisé pour le vélo de montagne et bien ajusté pour protéger la nuque et le front. Encore une fois, le laisser choisir la couleur avec lui est un must;
  • Gants :  pour l’avoir testé avec mon petit sans gants, je confirme que c’est vraiment un indispensable.
  • Genouillères : bien les essayer en mouvement et voir à ce qu’elles ne fassent pas mal en bougeant.

On le sait, tomber, même lentement, fait mal. Il vaut mieux avoir plus d’équipements que pas assez pour ne pas exacerber la crainte des chutes.

Conseils de l'entraineure : En transition vers le vélo à 2 roues, utiliser un foulard pour aider l'enfant à maintenir son équilibre, ralentir une chute ou le relever. Le parent peut ainsi se tenir debout à ses côtés, tout en le maintenant au besoin. En sentier, utiliser un harnais pour aider l'enfant à gravir les côtes. Cela réduit beaucoup le découragement lié à de grands efforts. 

4. TOUJOURS RESTER POSITIVE

Ok! C’est pas toujours facile. Mais respecter son rythme et l’encourager est essentiel.

L’enfant ne doit pas sentir qu’il te ralenti ou que tu as moins de plaisir lorsqu’il roule avec toi. Au contraire, tu veux lui faire sentir que tu es fière de lui en tout temps. Même s’il tombe, s’il a peur ou s’il roule moins vite que les autres enfants.

Dans la vie, comme dans les sentiers, notre comportement influence ses réactions.

Conseils de l'entraîneure : Se fier à l'évolution de son enfant par rapport à lui-même et non pas selon son âge pour le faire progresser. Trop de parents se mettent de la pression inutile, chaque enfant apprend à son rythme.

5. FINIR SUR UNE NOTE PARFAITE

Commencer et terminer toutes les sorties avec des activités que l'enfant maîtrise parfaitement.

Surtout ne pas étirer la sauce quand la sortie ne se déroule pas bien. Si l'enfant est fatigué, de mauvaise humeur ou juste pas dans le mood, l'idéal est d'écourter la sortie en proposant d’aller faire son truc préféré avant de retourner à la maison.

Conseil de l'entraineure : Avoir le goût de continuer à la fin de la sortie, c'est avoir le goût d'y retourner. Trop technique, trop long ou trop difficile amène de la démotivation et de la perte de confiance. Le but : vivre des réussites à chaque sortie.

Dernière chose. Amusez-vous ensemble! C’est un sport formidable en famille.

OÙ ROULER AVEC DE JEUNES ENFANTS?

Des sentiers qui ont du flow
Choisir des sentiers qui se font sans trop d'effort. Arrêter avant que l'enfant démontre des signes de fatigue et d'impatience.

Une pumptrack
Une pumptrack est vraiment un plus pour amuser et faire pratiquer les enfants.

Un boisé près de chez-vous
Pas trop gros, pas trop de monde, on aime ça. Toujours proche du stationnement pour revenir rapidement au besoin.

Marie-PHilippe Lévesque

Marie-Philippe Lévesque

J’habite à Lévis pour dormir, mais dès je peux, je vais dans le bois pour vivre. Je roule surtout à la Vallée Bras-du-Nord, à Empire 47 et au Mont-Sainte-Anne. J’adore les trips de vélo pour découvrir pleins de nouveaux endroits! J’ai commencé le vélo de montagne il y a moins d’un an, une vraie passion est née! Mon vélo : Juliana Roubion. Mon style : enduro et cross-country.

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